« Il faut parfois savoir faire reculer le client dans ses choix, si ces derniers ne correspondent ni à ses contraintes techniques, ni à son budget. Pas facile, mais notre métier est de conseiller dans une relation de confiance et de transparence ».
Comment définissez-vous votre métier ?
La base, c’est la vente. Il faut aimer ce qu’on vend et aimer vendre. Mais la partie conseil est primordiale. Conseil au niveau de la décoration, mais aussi des contraintes techniques. Certains clients arrivent juste avec la couleur : ils n’ont absolument pas idée de ce qu’ils veulent. Nous les aidons à clarifier leurs demandes et leur budget.
La qualité principale pour exercer cet emploi ?
La perspicacité, la rigueur. Il faut savoir aller au-devant, rebondir, proposer plusieurs solutions au client, deviner ce qui pourrait lui plaire. Il faut savoir écouter, bien connaître son catalogue de produits : le client doit se sentir en sécurité. Pour le reste, logiciel, les plans : cela s’apprend facilement.
Comment expliquez-vous le succès du secteur cuisine ?
La cuisine est devenue un lieu central. Un espace de vie collectif, mais où chaque membre de la famille trouve sa place. On parle de physionomie et d’ergonomie : la cuisine se personnalise et doit être agréable à vivre. La personne qui cuisine n’est plus exclue des convives. C’est est une pièce ouverte, décorée, agréable, multi-usages.
Quelques chiffres ?
En 5 ans nous avons vendu 1500 cuisines, uniquement par le bouche à oreille de la clientèle, nous ne faisons aucune pub !
Le panier moyen par ménage : 4400 euros. Mais aujourd’hui, il y a deux grandes familles de clients. Ceux qui veulent s’équiper pour peu : 3000 euros en moyenne. Ceux qui veulent une cuisine très soignée : + 8000 euros.